Des solutions à définir contre les îlots de chaleur
Les acteurs de la filière de la construction et de l’aménagement s’allient pour caractériser les solutions de lutte contre la surchauffe urbaine. Différents critères physiques liés aux matériaux ou encore de confort et d’usage seront examinés.
Contre le phénomène d’îlot de chaleur ou de températures élevées en milieu urbain, il existe des solutions ayant attrait à l’usage dites « douces » (1), liées à la présence de l’eau dites « bleues » et de végétaux dites « vertes » ou encore d’autres « grises ». Ces dernières visent à choisir des matériaux fonction de leur perméabilité, leur porosité et albédo (leur pouvoir réfléchissant) et à les assembler pour tirer parti de l’ingéniosité des constructions (chaussées récupératrices de chaleur ou d’eau).
Afin d’aider les collectivités territoriales à combiner harmonieusement toutes ces solutions, soixante-dix partenaires des filières de la construction et de l’aménagement (2) ont lancé le projet Innovations et solutions face à la surchauffe urbaine (Issu). « C’est un besoin qui émane de la filière — des porteurs de solutions et des industriels de l’adaptation — mais aussi des maîtres d’ouvrage qui ont besoin d’indicateurs pour les aider à la décision. Aujourd’hui, nous devons complètement modifier nos matériaux et manières d’aménager, et ce avec des incertitudes sur le scénario à venir. Aussi, pour changer de solution, il y a une question de risque pas toujours évidente à porter », expose Loéna Trouvé, cheffe de projet Aménagement et transition au Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema), l’un des pilotes du projet.
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