Le charbon au secours du système électrique ?
Pour pallier la faible disponibilité du parc nucléaire cet hiver, l’État étudie plusieurs options. Un projet de décret notamment vise à augmenter le plafond d’émission de gaz à effet de serre des installations de production d’électricité à partir de combustibles fossiles. Par conséquent, les deux dernières centrales à charbon françaises pourraient bien tourner à plein régime…
Le potentiel du CCS surévalué ?
Un rapport rédigé par le groupe de recherche Wood Mackenzie estime que le développement du captage stockage de CO2 projeté par certains industriels et des scénarios de décarbonation est particulièrement surévalué en Asie. Selon le cabinet de conseil spécialisé dans l’énergie, les freins technologiques et financiers persisteront pendant des décennies.
Concilier rénovation et préservation du patrimoine
Pour atteindre la neutralité carbone, rénover massivement est essentiel. Une condition qui ne pose pas de problèmes particuliers dans l’habitat récent. Mais l’ancien, classé ou non, demande de prendre bien plus de précautions pour préserver son intérêt patrimonial. Pourtant, efficacité et esthétique ne sont pas toujours incompatibles.
Décarboner sans perdre d’emploi
Le Shift Project publie un rapport sur la décarbonation de l’industrie automobile française. Il propose une série de mesures pour préserver la filière tout en relevant les défi s énergétiques et climatiques auxquels elle est confrontée.
Le parc énergétique peu affecté par le changement climatique
Dans son rapport consacré aux futurs énergétiques de 2050, RTE consacre une partie à l’impact du changement climatique sur le système électrique. Il ne devrait pas être déstabilisé mais des baisses de production sont à craindre, notamment dans le secteur du nucléaire.
Quatre scénarios pour atteindre la neutralité carbone
Atteindre la neutralité carbone en 2050 est souvent la pierre angulaire des politiques climatiques. Mais selon un rapport prospectif publié par l’Ademe, cette mission semble être particulièrement difficile à réaliser. L’Agence a étudié quatre scénarios contrastés pour conduire la France vers cet objectif.
Le réseau de chaleur de Compiègne passe à la biomasse
Le réseau de chaleur compiégnois se décarbone étape par étape. Après avoir abandonné le fioul lourd au profit du gaz naturel, il passe désormais à la biomasse avec l’objectif d’intégrer plus de 65 % d’énergies renouvelables à son mix énergétique. Le tout en assurant des prix avantageux et stables aux usagers
La COP26, incohérente, sans surprise
La 26e édition de la COP a une nouvelle fois débouché sur un accord a minima. C’est devenu une habitude, les négociations climatiques ont tendance à s’embourber. Résultat de ces rencontres début novembre : des textes peu cohérents, publiés avec des heures de retard.
Givors : un réseau moins carboné et plus efficace
D’abord alimenté au fioul et au gaz naturel, le réseau de chaleur de Givors se décarbone. Dans un premier temps, il est passé au biogaz via des garanties d’origine, puis une chaufferie biomasse de 4,2 MW y a été installée. Elle est couplée à un récupérateur de chaleur sur les fumées et à un stockage de chaleur par hydro-accumulation.
Corsica Sole soutient le réseau Corse
Le réseau électrique corse dépend pour beaucoup de deux centrales thermiques très polluantes et couteuses. Développer la production renouvelable et le stockage d’électricité est une solution pour le sécuriser à moindre coût. Positionnée sur ces technologies, Corsica Sole est désormais le deuxième producteur de l’île.