Une nouvelle vie pour les batteries de véhicules électriques
Après une perte d’autonomie, les batteries de véhicules électriques peuvent être utilisées pour du stockage stationnaire. Des constructeurs commencent à s’en servir, tandis que les acteurs académiques et industriels cherchent à les optimiser. La Commission européenne s’est en outre penchée sur un nouveau règlement.
Avec l’interdiction d’achat de voitures thermiques dans l’Union européenne (UE) à l’horizon 2035, les ventes de batteries lithium-ion vont augmenter. Selon les scénarios établis par le cabinet de conseil Avicenne Energy, elles devraient passer de 200 000 en 2020 à 600 000 en 2030, voir 900 000 dans le meilleur des cas. Leur autonomie permet un usage automobile de dix à quinze ans. Pour retarder l’étape obligatoire du recyclage et éviter de nouvelles extractions de terres critiques (cobalt, nickel, cadmium et lithium…), des constructeurs automobiles et des chercheurs tentent actuellement de leur offrir une seconde vie. En effet, même avec une autonomie réduite, elles disposent encore de 70 % de leur capacité. Elles peuvent être utilisées cinq à dix ans de plus pour un usage stationnaire : alimenter le réseau électrique afin de lisser les pics de demande, stocker de l’énergie solaire, ou encore électrifier le transport maritime hybride ou des engins aéroportuaires…
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