Un verre de bouteille en voie de décarbonation
D’ici 2030, Verallia vise à réduire de 46 % ses émissions de CO2. Un objectif ambitieux et cohérent pour s’inscrire dans une trajectoire de limitation du changement climatique à 1,5°C. Trois grands axes de travail sont étudiés, notamment la fusion électrique.
Responsable de l’émission de près de 3 millions de tonnes de CO2 par an, la filière du verre doit renforcer ses efforts de décarbonation pour tendre vers une croissance durable. Certains industriels l’ont déjà compris, à l’image de Verallia, leader européen de l’emballage en verre. Après avoir dévoilé sa stratégie « Réimaginer le verre pour construire un avenir durable » en octobre 2020, l’entreprise s’est fixée une série d’engagements ambitieux mais cohérents au regard du scénario référentiel du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec). « Début 2021, un premier niveau d’exigences a été ciblé, avec un objectif de réduction de CO2 nous permettant de se placer sur la trajectoire de limitation du réchauffement climatique à 2°C », retrace Romain Barral, directeur des opérations de Verallia. Cela signifiait une diminution des émissions des Scope 1 et 2* de 27,5 % en 2030 par rapport à 2019. Pour y parvenir, Verallia a articulé sa stratégie autour de trois grands axes.
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