Un équilibre à trouver, des synergies à valoriser
La forêt, à travers ses filières de bois d’œuvre, de bois-énergie et de bois de construction, est indispensable pour parvenir à la neutralité carbone. Toutefois, ces différentes filières doivent se structurer ensemble, ce qui nécessite une vision systémique et la mise en place de stratégies défi nies conjointement.
Avec plus de 35 % de la consommation d’énergie primaire renouvelable en 2021, le bois-énergie est la première source renouvelable en France. La filière a donc un rôle majeur à jouer dans la décarbonation de certains secteurs d’activité et du mix énergétique d’ici à 2050. « Dans notre politique française, il y a un enjeu très fort autour de l’électrification des usages mais l’électricité ne pourra pas répondre à tous les problèmes. La biomasse est l’autre grande ressource renouvelable sur laquelle il faut compter », précise Julien Nyssen, président du Syndicat des énergies renouvelables (Ser). Si le bois-énergie paraît essentiel, c’est davantage la forêt dans son ensemble qui l’est afin d’atteindre la neutralité carbone. Pour cet objectif, la forêt permet de jouer sur différents leviers : celui de la séquestration naturelle de carbone via l’écosystème, celui du stockage de carbone dans les produits bois et enfin le levier de substitution de matériaux d’énergie fossile plus émetteurs de gaz à effet de serre (GES).
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