Industrie

Pour les industries dont les fours consomment beaucoup d’énergies fossiles, la décarbonation n’aura rien d’évident. Des filières comme l’acier, le verre et le ciment l’illustrent : pas de technologie miracle, au mieux un mix de solutions.

Pour sécher son papier hygiénique, l’usine suédoise de Sofidel utilise désormais du gaz issu d’un pyrogazéifieur conçu par Meva Energy. Grâce à une approche « low cost » du gaz produit, la solution devient compétitive, parfois même face au gaz naturel.

Pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050, l’industrie cimentière française mise sur des leviers traditionnels – optimisation des procédés, combustibles alternatifs et substituts au clinker – mais ne pourra pas faire l’économie d’investir dans de coûteux systèmes de capture du carbone.

Pour économiser de l’énergie, la charcuterie corse Costa & Fils a modernisé sa production de froid et d’air comprimé. Elle a également installé un système de récupération de la chaleur fatale ainsi que des panneaux photovoltaïques en toiture.

La start-up ZeCub développe une microcentrale hydroélectrique connectée qui fonctionne grâce à l’eau des canalisations. Elle sera d’abord installée dans des usines et des abattoirs, avant d’être louée à des artisans, des restaurants et des particuliers. Deux cent sites industriels devraient être équipés en 2025 avant la construction de 100 000 modules supplémentaires…

La Commission de régulation de l’énergie vient de publier un rapport sur la capture, stockage, transport et valorisation du dioxyde de carbone (CCUS). Il met en avant onze recommandations pour aider à développer la filière.

Décrochée en 2023, la certification ISO 50001 a permis à Salaisons du Lignon, filiale du groupe Agromousquetaires, d’être mieux armée pour mettre en musique une stratégie de management de l’énergie.