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Peut mieux faire !

Le 22 septembre dernier, le projet de loi de finances pour 2022 (PLF 2022) a été présenté en Conseil des ministres. Suite à cette présentation, plusieurs éléments ont été mis en avant par le Ministère de la Transition écologique, notamment le budget de 50 milliards d’euros alloué à cette transition ou le maintien des aides à la rénovation énergétique. Des incitations fiscales ont également été introduites à inciter les entreprises de transport maritime et fluvial à acquérir des navires moins émetteurs de gaz à effet de serre ou de polluants atmosphériques. Pour favoriser l’utilisation d’énergies renouvelables dans les transports, certaines dispositions ont été évoluées, comme la taxe incitative relative à l’incorporation d’énergie renouvelable dans les transports (Tiruert). Si le MTE se félicite de ces diverses avancées, ce n’est pas le cas tout le monde… « Les aides comme MaPrimeRénov ne sont pas orientées vers les rénovations performantes. Elles font gonfler artificiellement les chiffres de rénovations, sans faire baisser les factures de chauffage et d’électricité de manière significative, et en dilapidant les ressources du plan de relance », indique le CLER-Réseau pour la transition énergétique, pour qui ce projet « souligne, une nouvelle fois, l’échec de la politique gouverne- mentale en matière de transition énergétique ».
Un de leurs principaux griefs porte égale- ment sur le manque de soutien à la production d’énergies renouvelables, en particulier sur la chaleur et le gaz renouvelables. De son côté, le Réseau Action Climat (Rac) a critiqué l’insuffisance des moyens financiers attribués aux collectivités territoriales, pourtant maillon essentiel, indispensable et reconnu de la transition écologique…