Décarbonation : les aéroports français sur la piste
Les aéroports français ont pour la plupart entamé depuis plusieurs années leur décarbonation. Outre les efforts sur les bâtiments et la mobilité, ils en viennent désormais à aborder des sujets plus pointus : optimiser le roulage des avions ou préparer l’arrivée des aéronefs décarbonés. Les enjeux sont de taille.
Les aéroports français sont pionniers dans le monde en matière de décarbonation de leurs activités. C’est du moins ce qu’affirme Nicolas Paulissen, délégué général de l’Union des aéroports français (UAF), chiffres de l’Airport Carbon Accreditation (ACA) à l’appui. Selon cette démarche volontaire de réduction de l’empreinte carbone dédiée au secteur aéroportuaire, en Europe, près de 30 % des aéroports engagés dans l’accréditation sont français. Et à l’échelle mondiale, les plateformes aéroportuaires françaises pèsent pour presque 15 % du total.
« Les autres pays nous demandent souvent comment nous avons fait pour que les aéroports français s’engagent massivement dans la démarche », se souvient Nicolas Paulissen. En l’occurrence, l’UAF a mis en place un dispositif d’accompagnement. Financé par le dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE), celui-ci a joué un rôle d’accélérateur. S’engager dans la démarche ACA, née en 2009 à l’initiative de Airports Council International Europe (ACI Europe), « donne aux aéroports un cadre et leur permet de faire reconnaître les efforts engagés », poursuit Nicolas Paulissen.
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