730
Pour télécharger le PDF, merci de vous connecter :
Pour cette rentrée 2024, Énergie Plus a choisi de se pencher sur la décarbonation des aéroports français. Outre les efforts sur les bâtiments et la mobilité, ils en viennent désormais à aborder des sujets plus pointus comme l’optimisation du roulage des avions et ou l’arrivée d’aéronefs plus verts. Pour compléter cette enquête, un cabinet d’avocat a décrypté les enjeux juridiques de l’électrification des opérations au sol. Dans la rubrique Énergie & Climat, alors qu’en France de premiers projets couplant géothermie et extraction de lithium ont été lancés, la rédaction s’est penchée sur une chaîne d’extraction et de raffinage allemande, et donc bien plus avancé. Enfin, une étude de l’Association française des professionnels de la géothermie (AFPG) évoque les avantages de la géothermie de surface pour couvrir les besoins en frigories.
Édito
Clément CyglerCa y est, c’est terminé ! Les vacances mais sur tout cette parenthèse enchantée que furent les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Une organisation quasi-parfaite sur près de six semaines de compétition, marquées par des moments de féérie, d’émotions et de partage qui ont pu nous faire oublier certaines réalités, notamment l’urgence climatique. L’absence de long épisodes caniculaires ces derniers mois en France a peut-être également participé à ce ressenti… Ce ne fut toutefois pas le cas du reste du monde. Cet été a en effet vu de nombreux pays souffrir de canicules, d’inondations, de sécheresses ou d’incendies causés par le dérèglement climatique d’origine humaine. Du Canada à la Chine, en passant par le Soudan, l’Australie ou encore la Sibérie, aucun continent n’a été épargné. « Au cours des trois derniers mois de 2024, la planète a connu les mois de juin et d’août les plus chauds, la journée la plus chaude et l’été boréal le plus chaud jamais enregistrés », a indiqué Samantha Burgess, directrice adjointe du service européen Copernicus sur le changement climatique (C3S). Selon le dernier bulletin, la température moyenne mondiale de juin à août 2024 a ainsi été la plus élevée jamais recensée, dépassant de 0,69 °C la moyenne 1991-2020 pour ces trois mois, et surpassant le précédent record de 2023 (0,66 °C). Avec 1,54 °C, la barre est aussi tombée en Europe et efface de loin la dernière datant de 2022 (1,34 °C). Des séries de records qui, à la différence de ceux des JOP2024, ne poussent pas à l’enthousiasme…