Aubert & Duval verdit son parc de fours
Chacun des 235 fours du métallurgiste est différent. Pour atteindre son objectif de réduction d’émissions de gaz à effet de serre de 45 % entre 2018 et 2030, il bénéficie pas à pas de diagnostics spécifiques à chacun pour renforcer leur efficacité énergétique.
La société métallurgique française Aubert & Duval (A&D) fabrique des alliages haute performance et des pièces, essentiellement pour l’aéronautique, la défense ou encore l’énergie. Pour son process industriel, elle dispose d’un parc de 235 fours, fonctionnant majoritairement au gaz et répartis dans ses sept usines. En 2019, l’entreprise a établi une stratégie de décarbonation. L’objectif ? Réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 45 % en 2030 par rapport à la référence prise en 2018 (123 000 tonnes d’émissions équivalent CO2). Sur plusieurs de ses sites, A&D a donc déployé des techniques de management de l’énergie et de la production, notamment un réglage adapté des brûleurs. Plusieurs usines sont dorénavant certifiées ISO 50001.
« Au bout de cinq ans, nous avions besoin de trouver d’autres leviers. Nous avons déjà diminué nos émissions de 39 % mais avec l’atténuation de la pandémie et les soubresauts de l’aéronautique, nous nous attendons à des remontées d’activité assez significatives. Pour respecter notre trajectoire de décarbonation, nous devons aller beaucoup plus loin », analyse Frédéric Pidoux, le responsable du département Environnement, Énergie et Risques Industriels d’A&D. Pour ce faire, la société a fait appel à Eco-Tech Ceram, une entreprise spécialisée dans l’efficacité énergétique.
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