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La décarbonation de l'industrie est désormais au centre des politiques nationales. Alors que les États-Unis viennent d’adopter l’Inflation Reduction Act visant à encourager les technologies propres, l’Europe envisage un nouveau règlement pour tendre vers la neutralité carbone de l’industrie. Une des premières étapes à la décarbonation d’un process repose sur la mise en œuvre d’une stratégie de management de l’énergie. Celle-ci est malheureusement trop souvent délaissée au profit d’actions à temps de retour rapide. Baisser les émissions industrielles nécessite également une substitution des énergies fossiles utilisées, ce qui entraîne parfois un changement d’équipements. Pour répondre à leurs besoins énergétiques, Trane France s’est ainsi équipé d’une pompe à chaleur électrique en remplacement de ses chaudières au gaz, tandis que Krono Swiss France prévoit d’augmenter fortement la part de biomasse de son mix. Autre exemple, avec la Brasserie du Pays Flamand qui pourrait prochainement récolter autant de louanges pour sa bière « Anosteké » que pour ses actions de transition énergétique. Enfin, le projet de modification des fours de l’industriel Aubert & Duval souligne, une nouvelle fois, l’importance de récupérer et de valoriser au maximum la chaleur fatale.
Édito
Clément CyglerUne initiative tardive mais bienvenue
Un nouveau plateau, une séquence rallongée, des informations plus complètes et pertinentes ! Depuis mi-mars, le bulletin météo de France 2 et France 3 s’est mué en un journal de la météo et du climat. La présentation des températures et intempéries est enfin complétée par des données sur l’évolution du climat. Une initiative bienvenue, quoiqu’un peu tardive, qui permettra d’informer et de sensibiliser les téléspectateurs sur les conséquences directes du changement climatique sur la météo, en fournissant des explications pédagogiques. En plus des informations « traditionnelles », la nouvelle édition tente ainsi de contextualiser les fluctuations météorologiques du jour, influencées par le dérèglement. De nouveaux indicateurs climatiques sont utilisés, notamment une frise représentant le réchauffement planétaire depuis 1900 et l’augmentation de la température liée aux activités humaines. En fin d’émission, une séquence interactive permet à un scientifique, en l’occurrence Christophe Cassou, climatologue au CNRS, de répondre à une question d’un téléspectateur. Des reportages et des focus climatiques locaux devraient prochainement enrichir ce contenu audiovisuel. Et pourquoi pas dans un avenir un peu plus lointain avoir une vraie émission quotidienne consacrée uniquement à cette question désormais prépondérante !