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Les small modular reactors, plus connus sous l'acronyme SMR, sont au coeur du 680e numéro d'Énergie Plus. Derrière ce terme, un ensemble de technologies nucléaires dont la puissance est comprise entre 50 et 500 MW. Si parmi les 72 projets en cours dans le monde, quelques-uns ont déjà vu le jour, l'industrialisation semble encore hypothétique. La cause : des questionnements sur les coûts et la sûreté.
Toujours dans la rubrique industrie, une autre source d'énergie, l'hydrogène, sur lequel le Port de Bordeaux mise pour sa transition bas carbone. D'ici à 2030, la zone industrialo-portuaire souhaite produire 140 000 tonnes par an de ce gaz. À terme, plus de 300 000 tonnes annuelles, avec 2 GW d'électrolyse.
Énergie Plus s'est finalement penché sur les alternatives à l'automobile d'aujourd'hui. Entre mobilités douces et changements de comportements, les solutions existent mais ne sont pas simples à mettre en place.
Édito
Clément CyglerDes JO d’hiver enfin verts ?
Des athlètes, un tremplin, de la neige artificielle, et en arrière-plan, d’anciennes tours de refroidissement, cheminées et hauts fourneaux. Le concours de Big Air « urbain » restera assurément une des images de ces 24e Jeux olympiques d’hiver qui ont eu lieu du 4 au 20 février à Pékin. De nombreuses voix se sont élevées pour critiquer fortement cette épreuve, et plus largement, l’impact écologique de cet événement à la portée mondiale.
Pourtant, la Chine avait promis l’organisation de JO « verts », respectueux de l’environnement, et affichait même l’ambition d’atteindre leur neutralité carbone. Plusieurs actions avaient été menées dans ce sens, notamment le recours massif aux énergies renouvelables et aux transports à faibles émissions. Le réaménagement et la réutilisation de certains sites, tout comme l’emploi de systèmes de réfrigération naturels au CO2 pour les épreuves sur glace, ont également permis de limiter l’impact écologique. Les puits de carbone générés par les projets de boisement à Pékin et à Zhangjiakou devraient en outre participer à la compensation des émissions produites à l’occasion des Jeux, estimées à 1,3 million de tonnes de CO2. Si les critiques entendues semblent donc assez légitimes, il ne faut cependant pas rejeter la faute uniquement sur la Chine.
La responsabilité incombe tout autant au Comité international olympique (CIO) qui a validé les sites proposés, ces derniers étant pourtant situés dans une région au climat aride, froid, venteux et surtout très peu enneigée. Mais ne vous inquiétez pas ! Le CIO a revu ses ambitions à la hausse pour les prochaines éditions qui devraient être réellement neutres en carbone et, à partir de 2030, avoir un impact positif sur le climat. Une utopie…