Sept scénarios pour imaginer la transition carbone des transports
Amélioration des technologies, mutualisation et massification des transports, recours au report modal, développement de nouveaux préceptes d’aménagement… Selon l’étude « Prospective 2040-2060 des transports et des mobilités » de France Stratégie et du CGEDD , c’est seulement avec un ensemble de solutions que la neutralité carbone pourrait être envisageable dans quelques décennies.
Pour respecter l’objectif de neutralité carbone prôné par de nombreux pays, notamment la France pour 2050, le secteur des transports devra réussir sa transition énergétique en l’espace de quelques décennies. Mais comment parvenir à décarboner ce secteur en pleine croissance et responsable de près d’un tiers des émissions de CO2 en France ? Pour éclaircir le débat, France Stratégie et le Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) ont mené une démarche prospective à horizon 2040- 2060.
« Une des originalités de notre démarche est d’avoir regardé l’empreinte carbone de manière complète, c’est-à-dire pas seulement les émissions directes des moteurs mais aussi l’empreinte écologique des véhicules et des infrastructures, l’effet des avions et des bateaux internationaux ainsi que tous les gaz à effet de serre, précise Alain Sauvant, directeur de l’Autorité de la qualité de service dans les transports (AQST) et membre permanent du CGEDD. D’un point de vue global, on arrive à deux fois plus d’émissions dans le secteur des transports (290 millions de tonnes de CO2 en 2017) que les seules émissions directes. »
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