L’empreinte carbone du numérique pourrait tripler d’ici 2050
Une étude prospective sur l’impact du numérique en France aux horizons 2030 et 2050 vient d’être remise au Gouvernement. Si rien n’est fait, l’empreinte carbone pourrait tripler d’ici le milieu du siècle.
En août 2020, le Gouvernement a confié à l’Ademe et l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep) une mission consistant à mesurer l’empreinte environnementale du numérique en France et à identifier des leviers d’actions pour la réduire. Après avoir publié l’année dernière deux premiers volets consacrés à l’impact actuel du numérique, les deux organisations viennent d’en remettre un troisième dédié à diminuer l’empreinte de ce secteur jusqu’en 2050.
Dès la fin de cette décennie, si la tendance se poursuit, le trafic de données sera multiplié par six et le nombre d’équipements augmentera de 65 % par rapport à 2020. Par conséquent, les émissions de la filière connaîtront une hausse de 45 %, atteignant 25 millions de tonnes de CO2 équivalent. Quant à sa consommation d’énergie, elle augmentera de 5 %, soit 54 TWh par an. Enfin, les besoins en métaux et minéraux croîtront de 14 %. L’essor des objets connectés sera en grande partie responsable de cette progression.
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