Le réseau de chaleur de Compiègne passe à la biomasse
Le réseau de chaleur compiégnois se décarbone étape par étape. Après avoir abandonné le fioul lourd au profit du gaz naturel, il passe désormais à la biomasse avec l’objectif d’intégrer plus de 65 % d’énergies renouvelables à son mix énergétique. Le tout en assurant des prix avantageux et stables aux usagers
Le réseau de chaleur de Compiègne s’étend actuellement sur 16 kilomètres. Il alimente 9 000 équivalents logements, via 66 postes de livraison. Construit en 1966, il a d’abord été alimenté au fioul lourd. Ce carburant très polluant a progressivement laissé sa place au gaz et au fioul domestique. Jusqu’à très récemment, son mix énergétique était entièrement constitué de combustibles fossiles : 60 % de gaz, 37 % de cogénération gaz et 3 % de fioul domestique. « Le site est toujours équipé de deux chaudières historiques de 17,4 MW chacune. Installées dans les années 1970, elles fonctionnent au gaz. Une chaudière gaz de 10 MW et une cogénération de 16 MW mise aujourd’hui en cocon chacune complètent le dispositif », explique David Maillet, responsable départemental de l’Oise chez Engie Solutions.
Vous avez lu 4% de l'article