La Nouvelle-Aquitaine veut passer ses TER diesel au bioGNV
Les TER circulent encore beaucoup au diesel. Changer leur motorisation permettrait de les faire passer aux énergies vertes. En Nouvelle- Aquitaine, une expérimentation porte sur le rétrofit vers un moteur fonctionnant au bioGNV.
Près de 45 % des réseaux ferrés français ne sont pas électrifiés : de très nombreux TER circulent encore au diesel. Comment les décarboner ? La Région Nouvelle-Aquitaine expérimente notamment le bioGNV. Mi-mai 2023, avec GRDF, SNCF Voyageurs et Ferrocampus, elle a en effet lancé la phase 2 d’un projet de rétrofit de rames TER diesel vers une motorisation fonctionnant au bioGNV. Les partenaires poursuivent ainsi une série d’études lancées il y a quelques années. « Nous avons acquis les rames permettant de lancer un démonstrateur », annonce Renaud Lagrave, vice-président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine en charge des Mobilités. Pour la Région, à l’origine de cette expérimentation, l’objectif est de verdir sa flotte de 195 rames TER fonctionnant au diesel, qui sont en grande majorité à mi-vie. Convaincue de la nécessité de diversifier son mix énergétique, la Région expérimente diverses options. Elle projette par exemple de convertir 48 de ces rames vers une motorisation bimode caténaire/ batteries rechargeables. Pour ses 53 rames du modèle ATER X73500, elle veut tester le bioGNV. L’étude en cours devrait rendre ses résultats fi n 2023. La date de circulation des premières rames au bioGNV est beaucoup plus incertaine : « il ne faut jamais donner de dates dans le ferroviaire », soutient l’élu.
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