Zones d’accélération des EnR : une mise en route complexe
Alors que l’échéance était fixée en mars dernier, un tiers des communes seulement a défini sa zone d’accélération des énergies renouvelables. Les collectivités font notamment face à un manque d’ingénierie territoriale.
La loi pour l’accélération des énergies renouvelables (Aper) a été adoptée le 10 mars 2023. Elle oblige les communes à définir des espaces où elles sont disposées à accueillir les différents types d’énergies renouvelables : les zones d’accélération des EnR (ZAER). L’outil nécessaire à leur définition, un portail créé spécialement par le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) et l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN), n’ayant été finalisé dans sa version définitive qu’en décembre dernier, l’échéance prévue à l’origine en décembre 2023 a été repoussée à mars 2024. Toutefois, le 27 mai dernier, 11 700 communes françaises (33 %) seulement avaient soumis leurs propositions de ZAER sur le portail.
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