Vers une massification de la rénovation performante des maisons
Les programmes Facilaréno 1 et 2 poursuivent le même objectif : rendre accessible la rénovation performante des maisons individuelles. Entreprises de travaux et particuliers sont au cœur de cette démarche.
Viser la rénovation performante des maisons : c’est l’objectif des programmes Facilaréno 1 et 2, qui diffèrent essentiellement par l’ampleur des montants alloués : le premier volet (2019- 2021) avait mobilisé 5,7 millions d’euros correspondant à 1,15 TWh cumac, tandis que le second (2022-2024) vise 1,958 TWhc en engageant 13,7 M€. Pour l’Institut négaWatt, porteur des programmes, « une rénovation performante doit permettre d’atteindre réellement, suivi de qualité à l’appui, le niveau de performance du label BBC rénovation », indique Vincent Legrand, directeur de négaWatt et président de Dorémi, filiale de l’Institut négaWatt et partenaire technique du programme.
Après les travaux, le logement doit ainsi parvenir à l’étiquette A ou B du diagnostic de performance énergétique (DPE). « Nous luttons depuis des années pour que l’on ne confonde pas la rénovation performante et des notions comme “travaux énergétiques’’ ou ‘’rénovation énergétique’’, qui ne sont souvent que des travaux de maintenance – par exemple le remplacement d’une vieille chaudière », signale Vincent Legrand.
Face à cette exigence, Facilaréno ambitionne de « créer des écosystèmes territoriaux favorables à la rénovation performante des maisons individuelles », poursuit le responsable de négaWatt. Cela repose sur quatre piliers, sur lesquels les porteurs du programme travaillent de manière parallèle.
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