Tokeniser le financement d’un parc solaire, ça sert à quoi ?
La BNP travaille sur le premier financement de projet de parc solaire basé sur l’achat d’un certificat virtuel appelé NFT. Pourquoi passer par cette digitalisation accrue ? Quels impacts pour l’environnement ?
C'est une première mondiale dans le marché des renouvelables. En juin dernier, la banque BNP Paribas a testé, avec EDF ENR, la première tokenisation d’une obligation d’un projet de parc solaire. En d’autres termes, elle ne l’a pas introduit en bourse, mais sur la blockchain publique, pour que des investisseurs contribuent à son financement. Mais pourquoi ? Comment ça marche ? Quels avantages et quels risques pour notre planète ?
Financer de petits parcs
En France, les financements de petits parcs solaires sont rares à cause de l’importance des coûts d’audits techniques et juridiques pour le porteur de projet et les investisseurs potentiels. Ainsi, selon François-Roch de Montalivet, directeur financement de projet Infrastructure & Renouvelables chez BNP Paribas CIB, aucun des acteurs n’a intérêt à se lancer dans l’aventure. Pour stimuler les financements, pendant trois années, les équipes de la première banque d’Europe ont planché –aux côtés de kiloWattsoll pour la partie technique et du cabinet d’avocats De Gaulle Fleurance pour la partie juridique– sur les possibilités de simplification du processus et donc de réduction de ces coûts.
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