L’osmotique, nouvelle EnR compétitive s’installe sur le Rhône
Depuis quelques années, la Compagnie nationale du Rhône mise sur les énergies renouvelables. Son dernier pari, l’énergie osmotique. Grâce à un procédé porté par la start-up française Sweetch Energy, le fleuve pourrait devenir une source d’énergie renouvelable et permanente.
De l’eau et du sel. Ces deux indispensables de toute table de salle à manger pourraient bien devenir une partie intégrante du mix énergétique. Et ce grâce au partenariat entre la Compagnie nationale du Rhône (CNR) et la start-up bretonne Sweetch Energy qui développe une technologie permettant de transformer l’énergie osmotique en électricité.
« Ce qu’il faut comprendre, c’est que l’objectif de notre technologie est de capturer l’énergie de mélange qui se crée quand deux flux avec des niveaux de salinité différents se rencontrent », précise Nicolas Heuzé, directeur général et co-fondateur de Sweetch Energy. Si le principe est connu depuis longtemps, les technologies voulant utiliser les lois de l’osmose comme source d’énergie ont longtemps été boudées. Jusque-là, deux stratégies sont principalement utilisées, l’électrodialyse inverse (RED) et l’osmose à pression retardée (PRO). Ces dernières sont cependant confrontées à deux problèmes majeurs, leur coût élevé et leur efficacité assez faible.
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