Le potentiel du CCS surévalué ?
Un rapport rédigé par le groupe de recherche Wood Mackenzie estime que le développement du captage stockage de CO2 projeté par certains industriels et des scénarios de décarbonation est particulièrement surévalué en Asie. Selon le cabinet de conseil spécialisé dans l’énergie, les freins technologiques et financiers persisteront pendant des décennies.
Longtemps considéré comme une technologie fantaisiste, voire contreproductive dans la lutte contre les émissions carbone, le captage et stockage de CO2 (CCS) est désormais envisagé comme indispensable pour atteindre la neutralité d’ici le milieu du siècle, en particulier par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec). Ces prescriptions sont déjà reprises par les pouvoirs publics. Les autorités européennes ont notamment intégré le CCS dans le Pacte vert pour l’Europe. Les fonds européens soutiennent déjà des projets. Celui pour l’innovation a lancé en 2020 un premier appel à grands projets, par exemple. Pourtant, l’essor massif de cette technologie ne semble pas si facile que certains scénarios prospectifs le prétendent. Un rapport du cabinet de conseil spécialisé dans l’énergie Wood Mackenzie minimise son potentiel réel en Asie.
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