Importations d’hydrogène : de nombreux défis à relever
Selon France Hydrogène, qui a synthétisé différents rapports, de nombreuses incertitudes planent sur les volumes d’hydrogène vert ou décarboné disponibles à l’import mais aussi sur les moyens de les acheminer.
Est-il préférable de produire de l’hydrogène (H2) vert ou décarboné ainsi que ses produits dérivés (ammoniac, méthanol, etc.) sur le sol européen ou de privilégier les importations ? Pour répondre à cette question, France Hydrogène a publié une note* visant à évaluer la compétitivité et la disponibilité des molécules importées en Europe par rapport à une production sur le Vieux Continent aux horizons 2030, 2040 et 2050. L’interprofession a synthétisé des études quantitatives réalisées par plusieurs organisations dont le groupe d’intérêt Conseil de l’hydrogène, l’Agence internationale de l’énergie renouvelable (Irena), le Centre de recherche commun de la Commission européenne (JRC), le cabinet d’audit Deloitte ou l’institut de recherche allemand Fraunhofer Cines. La compétitivité des importations par rapport à une production européenne diverge en fonction des molécules et des moyens de transport utilisés.
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