Chaleur fatale
Les matériaux à changement de phase, du labo à l’industrie
Plusieurs équipes de chercheurs se penchent en France sur le stockage par matériaux à changement de phase (MCP), notamment pour récupérer de la chaleur produite par les énergies renouvelables ou la chaleur industrielle fatale. Voici deux exemples.
Du froid plus vert pour les pommes
80 % : c’est la part de l’investissement couvert par les certificats d’économies d’énergie dans la rénovation de l’installation de production de froid et de chaud des Vergers de Sennevières. Une opération qui a bénéficié des besoins concomitants de l’exploitation en frigorie et en calorie, mais aussi de la valorisation du contrat de performance énergétique lié.
Datacenters et microalgues, une synergie à évaluer
Data4 et l’Université Paris-Saclay ont lancé une expérimentation visant à utiliser la chaleur fatale d’un centre de données essonnois pour accroître le rendement d’une culture de microalgues. Celles-ci pourront ensuite être méthanisées et créer de l’énergie à leur tour.
Un pilote pour stocker et transporter les calories sur camion
Eco-Tech Ceram a développé un dispositif de stockage modulaire permettant de collecter de la chaleur fatale. Celui-ci, conteneurisé, peut être déplacé au plus près des sites nécessitant un besoin calorifique supplémentaire.