Infrastructures ferroviaires : direction décarbonation !
Depuis plusieurs années, la filière ferroviaire, responsable de 0,3 % des émissions de gaz à effet de serre françaises, travaille sur la décarbonation du réseau : rails, traverses, caténaires, etc.
Bien que les transports soient responsables de 31 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) en France, le ferroviaire ne compte lui que pour 0,3 % des rejets alors qu’il représente environ 10 % de la part modale. En effet, plus de 60 % du réseau est électrifié. Hormis les empreintes carbone des trains et de l’énergie nécessaire pour les faire avancer, celle des infrastructures ferroviaires pèse dans l’addition des GES : voies ferrées, caténaires, système de signalisation ferroviaire, équipements de transports de l’énergie, ouvrages d’art, bâtiments et télécommunications. En effet, il faut produire ces installations et les remplacer à intervalles réguliers. Et, si comme le préconisent le Conseil d’orientation des infrastructures (COI) et l’Autorité de régulation des transports (ART), les investissements dans le ferroviaire augmentent ces prochaines années pour participer à la régénération et au développement du réseau (voir Énergie Plus n° 712), les besoins en infrastructures devraient croître également. En 2022, 730 kilomètres de voies ont par exemple été renouvelés.
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