719
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Définir des stratégies, sensibiliser, inciter financièrement, investir dans les infrastructures... Dans ce numéro 719, la rédaction explore les différents leviers mis en place en faveur du transport combiné. Celui-ci permet de verdir le transport de marchandises en intégrant divers modes de transport : des barges, des trains et des camions. Dans la même rubrique, Énergie Plus synthétise également deux études. La première, de l'Ademe et GRDF, vise à analyser la pertinence du train bioGNV des points de vue environnemental, technique et économique. La seconde, de l'Inspection générale de l’environnement et du développement durable (IGEDD), étudie l'expérience d'autres villes européennes ayant mis en place des zones à faibles émissions (ZFE) afin de favoriser leur l'acceptabilité dans l'Hexagone. En outre, Énergie Plus s'est rendu en Meurthe-et-Moselle. La société Dream Energy y a mis en service trois stations de recharge rapide pour véhicules électriques alimentées par une centrale hydroélectrique...
Édito
Clément Cygler« Mi-février, j’annoncerai une simplification du diagnostic de performance énergétique (DPE) qui permettra de conserver l’ambition du calendrier initial tout en fiabilisant le dispositif pour les petites surfaces et en actant des mesures de flexibilité qui permettront aux propriétaires et aux locataires d’aborder la date du 1er janvier 2025 avec plus de confiance », a déclaré début février Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. Le mode de calcul du DPE, en particulier pour les petites surfaces (30-40 m2), sera encore une fois modifiée afin de le rendre plus simple, fi able et réalisable. Mais est-ce que cela sera suffisant pour aider à améliorer le dynamisme du secteur de la rénovation énergétique et ainsi espérer respecter les objectifs fixés ? Pour l’année 2024, le Gouvernement table sur 500 000 rénovations partielles et 200 000 globales. Comparées respectivement aux 498 000 et 72 000 opérations réalisées en 2023, le chemin semble être long et l’optimisme n’est peut-être pas de rigueur. La question se pose désormais sur la définition de ces objectifs si ambitieux, qui au final, dans un écosystème en pleine mutation (modifications des systèmes d’aides, de la gouvernance, des outils de diagnostic, etc.), apparaissent un peu hors sol… C’est également le cas de la problématique de l’instauration des zones à faibles émissions (ZFE). Un calendrier trop serré, des difficultés de mise en œuvre ou encore le problème d’acceptabilité des habitants sont parmi les principaux obstacles. Mais si ces mesures, que ce soit pour les rénovations ou les ZFE, sont à louer, l’élaboration d’objectifs cohérents doit rester primordiale, sous peine d’être contre-productif…