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Utopie ou réalité ? Le concept d'éolien aéroporté n'est pas nouveau et remonte au milieu du 19e siècle. Depuis une décennie, les projets d’éoliennes aéroportées se multiplient. Mais les nombreuses entreprises qui se sont lancées peinent à atteindre le stade de la mise sur le marché. Seule une d’entre elles, Kitewinder, y est parvenue en privilégiant un matériel simple et peu puissant. Les difficultés techniques, nombreuses, et le coût très bas de l’éolien classique ne plaident pas en faveur de ces technologies.
Édito
Clément CyglerTel est le nouveau credo des politiques climatiques menées à l’échelle nationale et territoriale. Le 8 juin dernier a ainsi été dévoilé le nouveau plan d’adaptation de Paris qui permettra de « passer d’une ville radiateur à une ville oasis », selon les mots de Dan Lert, adjoint en charge de la transition écologique à la Ville de Paris. Ce plan vise ainsi à mettre en œuvre un panel de mesures pour limiter les impacts des canicules qui ne cesseront d’être de plus en plus intenses dans les décennies à venir. Selon le rapport « Paris à 50°C », la capitale pourrait subir des vagues de chaleur en moyenne 34 jours par an d’ici 2080, contre 22 jours en 2022. « Paris souffrira ainsi de canicules prolongées, d’une durée supérieure à deux semaines. En guise de comparatif, celle de 2003 avait duré 14 jours, avec un pic à 39,5 °C à Paris », avertit la mission d’information et d’évaluation du Conseil de Paris, à l’origine de ce rapport. Pour cet été, plusieurs actions seront rapidement lancées, en particulier l’accroissement du nombre de fontaines, brumisateurs et ombrières pour un total de plus de 1 300 îlots de fraîcheur réparties dans la capitale. Au-delà, celle-ci mise principalement sur le renforcement de la végétalisation des sols. En accord avec le futur plan local d’urbanisme « bioclimatique », dont la version initiale vient tout juste d’être adoptée, 300 hectares d’espaces verts devraient être créés d’ici 2035, et 40 % de l’espace public devra être désimperméabilisé d’ici le milieu de siècle. Enfin, une massification de la réhabilitation des bâtiments sera indispensable pour espérer une réelle adaptation de ce territoire si urbanisé. Le chantier s’annonce compliqué : d’après l’Insee, plus de 567 000 résidences principales à Paris, soit plus de la moitié, présentent un diagnostic de performance énergétique classé E, F ou G…