Le soleil chauffe la ville de Pons
Une centrale solaire thermique alimente depuis un an le réseau de chaleur de la ville de Pons. Elle vient compléter une chaufferie biomasse et remplace en partie des chaudières à gaz. Grâce à cette nouvelle installation, le réseau atteint un taux d’énergie renouvelable d’environ 90 %.
Depuis 2010, la ville de Pons, en Charente-Maritime, est équipée d’un réseau de chaleur. Géré jusqu’en 2032 par Dalkia dans le cadre d’une délégation de service public, il est alimenté depuis le départ par une chaufferie biomasse de 2,5 MW qui brûle des plaquettes forestières et des déchets de bois non traités. Il dessert en chauffage et en eau chaude sanitaire trois établissements scolaires (dont le lycée Émile Combes et son internat, plus grand consommateur de la ville), ainsi que le centre de secours SDIS 17, la salle des fêtes, l’hôtel de ville, la piscine, le gymnase et des foyers pour étudiants et retraités.
La chaufferie bois couvre la majorité de la consommation en hiver mais arrive à son minimum technique en été : trois chaudières à gaz (deux de 1,4 MW et une de 2 MW) prennent alors le relai entre mai et septembre. C’est pour se passer de gaz pour des raisons économiques et écologiques qu’une centrale solaire thermique a été mise en service par Newheat en juillet dernier sur une friche jouxtant la chaufferie de Dalkia. L’entreprise bordelaise est également en charge de son exploitation pour les 25 prochaines années. Depuis l’installation de la centrale, le réseau de chaleur atteint un taux d’énergie renouvelable de 90 % sur l’année, contre 73 % auparavant.
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