Le marché des matériaux biosourcés prend de l’élan
En France, dans les secteurs industriels et universitaires, des expérimentations sont en cours pour intégrer des matériaux biosourcés, c’est-à-dire issus de matières organiques renouvelables, d’origine végétale ou animale. Zoom sur deux d’entre elles.
Le marché s’annonce porteur. En effet, depuis 2022, les nouvelles constructions sont soumises à la réglementation environnementale (RE2020). Elle impose une réduction progressive des émissions de gaz à effet de serre (GES) de l’ouvrage et favorise les produits faiblement émissifs, à l’image des matériaux biosourcés. Depuis l’an passé, des expérimentations du tissu économique et scientifique destinées à substituer les matériaux issus de ressources fossiles sont en cours.
Au sein du Labcom Bio@tex, lancé à Mulhouse (Haut-Rhin) en 2022, l’entreprise textile Velcorex s’est ainsi alliée avec l’Institut de Science des Matériaux de Mulhouse (IS2M), une unité mixte de recherche issue du CNRS et de l’Université de Haute-Alsace. L’objectif ? Fabriquer des nouveaux matériaux à base de lin et de chanvre, 100 % biosourcés, recyclables ou compostables, pour remplacer les dérivés du pétrole et les fibres de verre. De l’autre côté de l’Hexagone, Alkern transforme son usine des Andelys (Eure) pour créer des produits en béton bas carbone et biosourcé, notamment à base de miscanthus, pour le marché du bâtiment.
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