Le captage-stockage de CO2 va-t-il revenir sur le devant de la scène ? Aux côtés des énergies renouvelables, des batteries et de l’efficacité énergétique, il figure parmi les priorités du contrat de filière « nouveaux systèmes énergétiques » signé en novembre par le Gouvernement. Objectif : développer en France, à l’horizon 2030, au moins deux projets de taille industrielle. Au début des années 2000, le captage- stockage de carbone avait disparu des écrans radars, la faute en particulier à un prix du CO2 trop faible pour rentabiliser les projets.
« Mais la société a pris conscience de l’impact du changement climatique », observe Florence Delprat-Jannaud, responsable à l’institut IFP Énergies nouvelles du programme CCUS (carbon capture, utilization and storage). « La société a aussi pris conscience que plus on tarde à réduire les émissions de gaz à effet de serre, plus le CCUS devient une partie de la solution. » De leur côté, les industriels s’engagent à nouveau. En témoignent les annonces faites par Air Liquide et BASF, pour un projet à Anvers en Belgique, et par TotalÉnergies de sa participation à un autre projet aux Pays-Bas.
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