Des données pour anticiper le risque sécheresse sur un bâtiment
Inondations, températures extrêmes… Depuis 2017, NamR mutualise des bases de données publiques pour établir, grâce à l’intelligence artificielle, les risques de catastrophes climatiques sur chaque bâtiment français. Depuis 2021, la sécheresse a été ajoutée à son arc de compétences. Après une aridité estivale sans précédent, Marc Stéfanon, chef de projet data et docteur climat et environnement pour NamR, revient sur l’utilité de ces données.
Pourquoi vendre des données relatives à la sécheresse ?
Marc Stéfanon : Connaissez-vous le phénomène de retrait-gonflement des sols argileux (RGA) ? Les cinq à dix premiers mètres de ces couches terrestres se rétractent lors des périodes de sécheresse et gonflent de plus belle au retour des pluies lorsqu’ils sont de nouveau hydratés. Un peu comme une éponge. Ainsi entre un côté et l’autre de la maison, le terrain peut se mouvoir. Et, sans fondation suffisante, endommager sa structure.
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