Construction durable en Outre-mer : une adaptation réglementaire indispensable et espérée
En Outre-mer, le secteur de la construction et de la rénovation des logements pâtit d’une réglementation inadaptée. L’application des normes en vigueur en métropole et en Europe complique fortement la mise en œuvre des chantiers sur ces territoires, sans oublier l’alourdissement conséquent des coûts.
« Je ne pouvais pas manquer ce moment même s’il m’avait fallu traverser 18 000 ou 22 000 kilomètres pour arriver ici. Je crois qu’on peut se poser la question aujourd’hui : pourquoi seulement maintenant ? Pourquoi le bon sens n’arrive-t-il qu’en 2024 ? », a indiqué Vaimu’a Muliava, lors d’un point presse, organisé pendant les Assises de la construction durable en Outre-mer, les 19 et 20 février derniers.
À l’image du ministre en charge de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat au Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, de nombreux acteurs du secteur du logement en Outre-mer (OM) – entreprises, architectes, assureurs, responsables du BTP, organismes institutionnels ou associatifs – ont souhaité être présents à Paris pour participer aux ateliers conclusifs et à leur restitution publique.
Ces deux jours sont enfin venus conclure une démarche initiée plusieurs mois auparavant. En juin 2023, l’Agence Qualité Construction (AQC) avait en effet lancé ces Assises afin de répondre collectivement aux problèmes de construction et de rénovation rencontrés dans ces territoires ultramarins. Si ces enjeux revêtent un caractère prioritaire en métropole, ils le sont peut-être encore davantage en Outre-mer.
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