GRTgaz et RTE estiment les besoins en infrastructures d’hydrogène et d’électricité
Selon les gestionnaires de réseaux, connecter les bassins de production et de consommation d’hydrogène avec du stockage serait rentable. En revanche, optimiser la localisation des électrolyseurs en fonction des installations électriques revêt un intérêt limité à court terme.
En France, la production d’hydrogène par électrolyse de l’eau est vouée à se développer. La Stratégie nationale bas carbone publiée en 2020 (SNBC 2) prévoyait un volume de 1 000 kilotonnes par an à l’horizon 2050. De plus, conformément aux ambitions du paquet « Fit for 55 », le Gouvernement envisage une accélération de ces objectifs, avec une production de 600 kt/an dès 2030. Cette stratégie, pour RTE et GRTgaz, soulève des interrogations sur les besoins en infrastructures de transport et de stockage d’hydrogène et d’électricité. Dans une étude parue en juillet dernier, les gestionnaires de réseaux ont donc comparé les coûts et les bénéfices de leurs développements en modélisant différentes configurations. Pour ce faire, ils ont considéré que la France ne serait pas structurellement importatrice ou exportatrice de molécules d’hydrogène et que son seul mode de production serait l'électrolyse de l’eau.
Vous avez lu 5% de l'article