Des bactéries contre la fissuration des routes
Pour lutter contre les déformations des routes causées par les sécheresses, le Cerema et le département du Loiret testent une nouvelle solution venue de Suisse. Cette expérimentation s’inscrit dans le cadre d’un observatoire aujourd’hui régional, qui ambitionne toutefois de devenir national car toute la France est concernée.
Les changements climatiques déforment aussi les routes : l’un de ces désordres s’appelle le retrait-gonflement des argiles (RGA). Lorsqu’il pleut, l’argile contenu dans les sols gonfle, et lorsque l’eau s’évapore, il se rétracte. En cas de sécheresse, ce retrait peut être très important. Les infrastructures souffrent alors, notamment les routes. Elles voient se multiplier les fissures longitudinales, surtout sur leurs bords, puis des fractures entre les fissures, et parfois des déformations (creux, bosses). Dans le Loiret, « 80 % du territoire est touché par le phénomène. C’est considérable », s’inquiète Frédéric Legay, responsable du service Gestion de la route de ce département. C’est pourquoi la collectivité teste depuis quelques semaines avec le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) une nouvelle solution de lutte contre le RGA.
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