Dans le contexte de la crise sanitaire exceptionnelle que nous traversons actuellement, Énergie Plus, dont le rythme de publication a été impacté au début de la période de confinement, publie ce 15 mai un numéro de 60 pages, qui comprend deux numéros.
Le n°643 d’abord, dont l’enquête est consacrée à la mise en place de la législation F-gas II, qui oblige les utilisateurs de fluides frigorigènes (HFC) à fort potentiel de réchauffement global à recourir à des fluides alternatifs.
Le n°644, avec son Dossier spécial Efficacité énergétique en industrie. L’optimisation de l’énergie n’est jamais apparue aussi pertinente pour accompagner l’industrie dans la relance économique. Les articles du dossier en font la démonstration, en parcourant un panel de solutions et de retours d’expérience déjà déployées dans différents secteurs énergivores.
Édito
Clément CyglerSanté, énergie, industrie, transport, culture et bien d’autres… Ces deux derniers mois ont été éprouvants pour de nombreux secteurs. Si aucune date précise de sortie de crise ne peut être avancée encore, les plans de relance destinés à soutenir les nombreux acteurs fragilisés sont en cours d’élaboration aux niveaux national et européen. Espérons que nos instances construisent ces plans avec intelligence et autour des thèmes cruciaux des transitions écologique et énergétique. Il est ainsi important de rappeler l’appel de 180 personnalités de ministres, eurodéputés, ONG, think tanks et dirigeants d’entreprise qui souhaitent placer « le changement climatique et la biodiversité en un pilier essentiel de la stratégie économique » (voir page 7). Même en ces temps de crise et d’investissement difficile, les efforts entrepris par les différents secteurs pour améliorer leur efficacité énergétique doivent se poursuivre. Les nombreux retours d’expérience d’actions menées sur l’efficacité énergétique, notamment en industrie (voir le dossier), montre la pertinence de ces démarches en termes de gains environnementaux et économiques. La chute du prix des énergies fossiles ne doit pas non plus modifier les stratégies de décarbonation de notre société, et stopper le dynamisme actuel des filières des énergies renouvelables (voir pages 12 et 13), sachant que l’urgence climatique se fait toujours de plus en plus pressante.