2020 sera une année cruciale pour l’Europe qui s’est engagée en pleine Cop 25 et à travers l’annonce de son “pacte vert” à atteindre la neutralité carbone en 2050. D’ici mars 2020, la Commission européenne devrait ainsi proposer une loi climat pour transformer ce pacte vert en un texte législatif contraignant. En dépit de l’absence de la Pologne, c’est un signal fort envoyé par le continent européen mais qui nécessitera des efforts de tous les acteurs de la société (citoyens, collectivités, industriels…), et ce dans tous les domaines de l’économie, en particulier les transports et le bâtiment. Ce pacte vert prévoit également l’instauration de plusieurs mesures qui sont toutefois encore au stade de propositions, telles que la réduction des émissions de gaz à effet de serre de 50 à 55 % d’ici 2030 (par rapport à 1990), la création d’un “droit climatique européen”, la mise en place d’une taxe carbone aux frontières ou encore l’extension du système d’échanges de quotas d’émissions aux secteurs du transport routier, maritime, aérien et de la construction.
La mise en place d’’un “fonds pour la transition juste” a en outre été annoncée afin d’aider à mobiliser près de 100 milliards d’euros d’investissements au cours des sept prochaines années, à destination notamment des régions les plus dépendantes des industries fossiles (Hongrie, République tchèque…). Il est ainsi important de rappeler que pour atteindre les objectifs actuels en matière de climat et d’énergie à l’horizon 2030, il est estimé que des investissements annuels supplémentaires de quelque 260 milliards d’euros devront être consentis… des investissements massifs mais indispensables pour montrer l’exemple !
Ce premier édito de 2020 est également l’occasion de remercier Stéphane Signoret pour tout son travail accompli au sein d’Énergie Plus. Nous lui souhaitons le meilleur pour ses projets futurs.